Comment devenir un bon investisseur ?

On distingue le bon investisseur par les résultats qu’ ils génèrent: soit à sa rentabilité explosive, soit au cash flow hallucinant dégagé de ses opérations, ou encore à ce qu’ il “pèse” en terme de patrimoine immobilier, financier, ou entrepreneurial.

Pourtant, ces résultats ne sont que la pointe visible de l’ “iceberg”, ils ne renseignent pas sur ce qu’ il faut faire pour être un bon investisseur!

Alors est-ce la chance ou le hasard qui mène à de tels résultats, ou bien y a t-il un profil pour bien investir? Et surtout, êtes-vous une graine de bon investisseur?…

 

La plupart des gens veulent investir leur épargne pour se constituer un patrimoine et/ou des rentes qui leur permettraient d’assurer leur avenir, de mieux vivre… Bon nombre cherche la sécurité de l’investissement, à payer le moins d’impôts possible, et recherche donc des placements “en bon père de famille” c’est à dire des placements clés en main où on assure aux épargnants qu’ils paieront moins d’impôts, qu’ils ne devront s’ occuper de rien, et que leur épargne ne risque pas de disparaitre. Et si en plus, bon nombre de personnes font ce genre de placements, que ce sont des structures professionnelles qui les proposent et que c’est médiatisé, alors les gens pensent que c’est ce qu’il faut faire et l’associent à la sécurité.

Mais est-ce là le profil du bon investisseur?

Le problème avec ce genre de placement c’est que non seulement il ne génère bien souvent que très peu d’ intérêts, voire pas du tout en contrepartie de la défiscalisation, mais impose plutôt à l’ épargnant de remettre chaque mois un montant de sa poche pour payer son produit, sans compter que la gestion de son placement lui échappe complètement. L’ épargne et l’épargnant dépendent alors complètement de la société de gestion avec les risques que cela présente, et ils sont liés à celle-ci durant de nombreuses années; En cas de changement dans sa vie, de faillite de la société de gestion, ou d’un besoin d’argent immédiat, l’ épargnant qui a placé son argent dans ce type de produit est bloqué en plus d’avoir diminué sa capacité d’emprunt du fait du montant qu’il rajoute chaque mois de sa poche. Si en plus, le placement a été réalisé dans le neuf, alors le bien immobilier aura été surpayé du fait des nombreux intervenants qui se “servent” au passage (société de gestion, promoteur, agence…) diminuant ainsi la plus-value en cas de revente.

On voit donc que la recherche absolue de la sécurité, le manque d’ implication dans le placement de son argent, et la focalisation sur l’ annulation ou la diminution de l’ impôt engendre des choix de placements qui vont à l’encontre de l’investissement puisque dans ce genre de placement, l’ épargnant achète un coût et la dépendance pour de nombreuses années…

 

Bien investir c’est dépenser son argent dans des supports qui rapportent bien plus que la dépense effectuée, et ça commence dés l’ idée…

 

Le bon investisseur cherche à mutualiser son risque dans les placements qu’ il fait, plutôt que la sécurité. Il sait que payer davantage d’impôts signifie gagner plus! Il cherchera à optimiser sa fiscalité pour limiter l’ impôt certes oui, mais donnera toujours priorité au gain. Il recherche donc des placements où il a “main mise” sur eux, où il peut intervenir en prenant différentes décisions pour toujours optimiser davantage ses investissements, où il peut prendre à tout moment les décisions qui s’imposent en fonction des aléas de sa vie et de ses objectifs de placement (générer une forte rentabilité, augmenter la plus-value, agrandir son patrimoine à moindre coût…).

On ne devient rentier rapidement qu’ en ayant la possibilité d’agir sur ses investissements; C’est le choix d’acheter des gains pour plus de liberté!

Le bon investisseur sait que la contrepartie est son implication, il sait que de faire ce que la plupart des gens n’ osent pas faire est payant! Il sait qu’ il faut faire d’abord ce qui semble difficile pour le plus grand nombre pour ensuite profiter des fruits de ses investissements comme d’ autres n’en auront pas la possibilité durant une bonne partie de leur vie… Mais il ne le fait pas pour être meilleur que les autres, il le fait pour réaliser ses rêves, et proposer aux autres la possibilité d’en faire autant s’ils le souhaitent!

Un bon investisseur pense en investisseur! C’est à dire qu’il ne résonne pas en terme de peur (la sécurité est une variante de la peur), tout son raisonnement découle d’ un seul principe: soit une pensée est un coût, soit elle rapporte! Comme nos choix découlent de nos pensées, si nous pensons à la base “sécurité, manque d’implication, peur de l’impôt…”, ce genre de pensées sont des coûts car elles engendreront des choix de placements coûteux comme nous l’avons vu plus haut. Mais si nous pensons “rêves qui me conviennent à atteindre, mutualisation, gain, dépenser pour avoir davantage…”, alors on réalise des investissements florissants parce qu’ on met en oeuvre ses propres idées et qu’ on a “main mise” sur celles-ci pour réajuster le tir en permanence!

 

Ce que les autres perçoivent comme de la chance est en réalité un état d’esprit qui génère des gains!

 

Lorsque pour quelqu’ un tout n’est qu’ une question de chance (chance d’avoir trouvé un bien si peu cher, si bien placé et réalisé une bonne affaire, chance d’avoir de bons locataires, chance de payer si peu d’impôts, chance de ne pas avoir d’enfant pour se permettre de prendre le risque d’ investir ou d’avoir le temps de s’occuper de son argent, chance de “tomber” sur les bonnes entreprises, chance de …. en fait on peut décliner ça à l’ infini), il est presque impossible d’ ouvrir les yeux de cette personne pour lui montrer que ce sont vos choix qui vous ont amené là où vous êtes, que ce sont ses choix qui l’ont amenée là où elle est, et que les choix que nous faisons résultent tous sans exception de notre état d’esprit!

Dans les faits, la chance n’a rien à voir avec les résultats que nous avons. Les résultats que nous avons sont des réponses à nos idées, ce sont les effets visibles de notre façon de penser: soit on pense en investisseur et on est une graine de bon investisseur (si on n’est pas encore passé à l’action) ou un bon investisseur, soit nos idées sont des coûts et elles matérialisent des coûts financiers.

L’ un des symptômes les plus flagrants est le fait de jouer au Loto parce qu’ on pense que c’est à peu notre seule chance de changer le cours de notre vie, parce qu’ on croit que la chance est un phénomène extérieur à nous et qu’ on ne comprend pas que ce qu’ on appelle la chance est un mécanisme de cause à effet: une émotion engendre une idée qui engendre une action qui engendre un résultat visible et matériel.

Effectivement, pour le bon investisseur il n’ existe pas d’échec réellement, car lorsque le résultat n’est pas à la hauteur de ses espérances, il va tout simplement “réajuster” le tir, c’est à dire qu’il va prendre des décisions qui vont permettre de changer le résultat visible en visant ses objectifs: si c’est pire, il réajustera encore le tir après avoir analysé ce qui s’ est passé, si c’est mieux, il va chercher le moyen d’accélérer et de multiplier ce résultat! Voyez que ce schéma n’est possible que lorsqu’ on a “main mise” sur le support dans lequel on a placé son argent.

Le bon investisseur c’est donc celui qui apprend de ses expériences en analysant les situations inconfortables qu’il rencontre, et soit dit en passant, on apprend énormément de ses expériences inconfortables. Le bon investisseur n’est pas celui qui sait déjà tout mais celui qui sait mettre à profit ce qu’il apprend en passant à l’ action et en évitant de refaire les mêmes erreurs. Il considère toujours que les situations inconfortables comme les grandes réussites qu’ il rencontre ne sont pas extérieures à lui, mais au contraire, sont les résultats visibles de sa façon de penser; Il sait qu’ il peut donc générer les résultats qu’il souhaite et n’abandonne jamais ses rêves!

Commettre des erreurs ou rencontrer des situations délicates permet d’apprendre plus vite, mais pour mutualiser son risque en évitant de commettre trop d’ erreur, le bon investisseur et la graine de bon investisseur dépenseront une partie de leur argent dans leur apprentissage par des bouquins, des formations, des séminaires…, et considèrent leurs propres erreurs comme des formations expresses, c’est à dire qu’ ils ne se disent pas qu’ ils ont perdu de l’argent, ils se disent qu’ils se sont payé la meilleure des formations qui leur permettra de ne plus jamais commettre ces erreurs. En somme, ils investissent en eux-mêmes!

La voie du bon investisseur est donc une voie possible pour tous, après chacun a la possibilité de choisir cette voie ou une autre, mais je suis convaincue que plus il y aura de gens qui réaliseront que pour être pleinement heureux, il faut réaliser ses rêves à soi – pas le rêve du patron, ou celui des collègues, des voisins, des amis, de la famille, non, les siens qu’ils plaisent ou non aux autres -, plus il y aura de gens qui comprendront l’ urgence de s’ enrichir en développant l’ état d’esprit investisseur!

Pour devenir un bon investisseur, vous devez façonner vos pensées de manière à obtenir la “chance” à laquelle vous aspirez 😉

 

À vos rêves,

Isabelle.

Author: Cécile Branois

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